À quelques jours de la 26e conférence internationale sur le climat (COP26) qui se déroulera à Glasgow en Écosse, l’ONU tire la sonnette d’alarme sur le changement climatique dont les tendances inquiètent de plus en plus.
La 26e conférence internationale sur le climat de l’ONU, la COP26, s’ouvrira ce dimanche à Glasgow en Écosse. Elle se tiendra jusqu’au vendredi 12 novembre. Pour s’y préparer, les Nations Unies ont publié un rapport de synthèse NDC (contributions déterminées au niveau national).
Ce rapport de l’ONU tire la sonnette d’alarme sur l’évolution du changement climatique. Ce n’est pas trop tard pour inverser la tendance, mais il faut agir sans plus attendre. La secrétaire exécutive d’ONU Climat, Patricia Espinosa, a prévenu que : « le dépassement des objectifs de température conduira à un monde déstabilisé et à des souffrances sans fin, en particulier chez ceux qui ont le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ».
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La température mondiale pourrait augmenter de 2,7°C d’ici 2100, selon l’ONU
D’après l’ONU, la température moyenne mondiale va augmenter de 2,7°C d’ici 2100 si aucune mesure n’est prise pour l’empêcher. Le changement climatique pourrait alors être indirectement responsable de l’extinction de l’humanité. En effet, une telle augmentation de la température globale risquerait de causer l’effondrement de la société. Un conflit mondial se déclencherait à cause des pénuries d’eau et de nourriture.
Pour réduire l’augmentation de la température mondiale, il faudrait réduire jusqu’à 45 % les émissions de CO2 d’ici 2030. Si cet objectif n’est pas atteint, l’ONU explique que les émissions de CO2 « devront être considérablement réduites par la suite pour compenser le lent démarrage sur la voie de la neutralité carbone, mais probablement à un coût plus élevé ».
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La conférence de Glasgow serait-elle la dernière chance pour éviter les lourdes conséquences du changement climatique ?
Le président britannique de la COP26, Alok Sharma, a lui-même déclaré aux journalistes que la conférence de Glasgow pourrait être la dernière chance de remédier au changement climatique. Le constat est donc particulièrement sombre. Drew Shindell, un auteur du rapport du PNUE sur l’écart entre les besoins et les perspectives en matière de réduction des émissions, a confié au Washington Post que : « nous sommes tellement loin de la bonne voie, c’est vraiment décourageant ».
Enfin, il n’est pas encore trop tard pour prendre des mesures efficaces et inverser la tendance mondiale. Le rapport des Nations Unies publié avant la COP26 est un « signal d’alarme tonitruant » selon le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres qui ne doit pas être ignoré par les pays ayant signé l’Accord de Paris en 2015.
Source : BGR