« C’est une folie » : la vitesse du périphérique parisien sera bientôt limitée à 50 km/h, les usagers furieux

La maire de Paris Anne Hidalgo vient d’annoncer quand la vitesse sera limitée à 50 km/h sur le périphérique parisien. Cette nouvelle a suscité de vives réactions chez les usagers qui craignent que la circulation devienne invivable.

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© Envato

C’est désormais acté. Dans quelques jours, la vitesse maximale autorisée sur le périphérique parisien passera de 70 à 50 km/h. Un gros changement confirmé ce lundi par la maire de Paris, Anne Hildago, au micro de RTL. Pour rappel, la mesure est dans les tuyaux depuis un bon moment. En novembre dernier, l’édile assurait que cette baisse de la limitation permettrait de lutter contre la “pollution environnementale et sonore” tout en offrant une sécurité accrue aux usagers.

De nombreuses voix avaient dénoncé ce projet à l’époque. Le ministre des Transports s’y était notamment fermement opposé tout comme le préfet de police de la capitale, Laurent Nuñez. Mais la décision appartient bien à la ville de Paris et à sa maire, comme l’a martelé son adjoint David Belliard ce lundi sur France Inter. Ainsi, à partir du 1er octobre, les automobilistes devront lever le pied et ne pas dépasser les 50 km/h sur l’axe routier emblématique qui encercle la capitale.

La vitesse maximale sur le périphérique parisien passe à 50 km/h, au grand dam des automobilistes

“C’est une folie”. “Bientôt le périph’ en marche arrière obligatoire”, “la fête est finie”… Sur les réseaux sociaux, de nombreux usagers ont vivement réagi à cette annonce. Certains craignent que cela provoque encore plus d’embouteillages et une augmentation des amendes pour excès de vitesse. D’autres tempèrent l’incidence néfaste d’une telle mesure, rappelant qu’il n’était de toute façon pas possible de rouler à plus de 50 km/h aux heures de pointe.

“Aujourd’hui, la vitesse médiane sur le périphérique est de 50 km/h la journée, de 30 à 45 km/h aux heures de pointe et de 60 km/h la nuit“, se justifiait d’ailleurs la maire de Paris en novembre. Mais rien n’y fait, les usagers ne comprennent pas l’utilité d’une telle mesure pour les heures plus creuses (nuit, week-end, jours fériés, petit matin).

Alors que les débats s’enflamment, l’équipe d’Anne Hidalgo va désormais se tourner vers la préfecture de police en charge de la gestion des radars routiers. Les utilisateurs craignent déjà une explosion du nombre d’amendes.