Bruit, téléphone au volant… Ces radars du futur ne vous feront pas de cadeau

Les radars ne cessent de se perfectionner et dans le futur, ils ne vous feront pas de cadeau. Retour sur les nouvelles avancées technologiques dont bénéficie ce dispositif comme la possibilité d’analyser l’habitacle du véhicule ou la verbalisation en cas de volume sonore trop élevé.

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© Acusensus

En 2003, le premier radar est inauguré par Nicolas Sarkozy alors ministre de l’Intérieur. Depuis, ce dispositif a largement évolué et a récolté des milliards d’euros en verbalisant des millions de fois. En deux décennies d’évolutions technologiques, les radars ne cessent de se perfectionner et dans le futur, ils vous traqueront avec précision.

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Des radars de plus en plus discrets et précis

Il y a environ 4500 radars sur le territoire et leur nombre risque d’augmenter avec la future possibilité qu’auront les maires d’en installer dans leurs communes. Mais ce dispositif compte également sur les évolutions technologiques.

En Australie et en Angleterre, les radars n’analysent plus que l’extérieur du véhicule. Ils sont en mesure de visionner l’habitacle avec précision pour repérer un conducteur qui ne respecte pas le Code de la route. Une technologie similaire fait aussi son chemin en France en verbalisant les personnes seules qui conduisent dans les voies dédiées au covoiturage.

En Espagne, c’est le velolaser qui analyse aussi l’habitacle du véhicule. Cette technologie doit arriver chez nous sous peu. Son avantage pour les autorités ? Un format à la fois discret et compact. Les conducteurs pourront moins le repérer, d’autant plus qu’il s’agit d’un radar mobile qui se place n’importe où.

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Les radars verbalisent aussi les véhicules bruyants

La vitesse n’est pas le seul élément pris en compte par les radars. Le gouvernement cherche également à lutter contre la pollution sonore. Un dispositif, que l’on retrouve par exemple à Paris dans la rue d’Avron, permet d’analyser le bruit et de verbaliser les véhicules dont les décibels dépassent 80.