La valeur des cartes Pokémon n’a de cesse de croître au fil des années. Conscient de cette réalité, un trafiquant de drogue n’a pas hésité à investir dedans pour lessiver son argent sale. Il vient toutefois d’être condamné.
Toutes les cartes Pokémon ne se valent pas. Mais les plus rares sont désirées ardemment par les collectionneurs. Au point que les prix se sont littéralement envolés ces dernières années. Et quand l’argent s’invite sur le table, les malfrats flairent invariablement le filon. Après qu’un cambrioleur a dérobé pour 250 000 dollars de cartes Pokémon, la franchise japonaise fait de nouveau parler d’elle dans la rubrique des faits divers.
Comme le relate Le Parisien, un trafiquant de stupéfiants a été rattrapé par la patrouille en Seine-et-Marne. Et lorsqu’ils ont perquisitionné son domicile, les enquêteurs ont trouvé du cannabis, un fusil-mitrailleur, des cartouches… et des cartes Pokémon dont la valeur est estimée à 20 000 euros. Rapidement, la justice a estimé que le suspect avait investi dans ces cartes pour passer son argent sale à la lessiveuse.
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Les cartes Pokémon : un moyen efficace de blanchir l’argent
Celui lui aurait permis de dilapider ses petites coupures émanant du trafic de drogue en faisant un investissement peu risqué. Une fois revendues, les cartes auraient pu lui permettre d’obtenir de l’argent en toute légalité. Avec possiblement une plus-value appréciable, nombre de cartes prenant de la valeur au fil du temps. On pense notamment à la carte Pokémon à “1 000 000 $” portée fièrement par Logan Paul lors de son combat contre Floyd Mayweather.
De son côté, le prévenu a indiqué qu’il avait mis les cartes à l’abri afin d’en tirer profit plus tard “car elles prennent de la valeur avec le temps”. Résultat des courses, il a a écopé de deux ans de prison ferme, d’un an de sursis probatoire ainsi que d’une amende de 4000 euros. Il lui est en outre interdit de porter une arme durant cinq ans. Les trois autres personnes jugées (un client, un livreur et la compagne du prévenu) ont quant a eux été condamnés à de la prison avec sursis probatoire.
Source : Le Parisien