C’est au volant d’une Bugatti Chiron qu’un chauffard a été flashé à 388 km/h sur les routes belges. Sauf que le conducteur pourrait échapper à sa lourde sanction à cause d’un vide juridique. Les associations belges enragent face à cette situation.
Les radars font partie de nos quotidiens, à tel point que certains se mettent à contrôler le bruit émis par les véhicules. Il suffit de dépasser la limite de vitesse pour être verbalisée automatiquement mais parfois, il y a un hic. C’est ce que nous apprend la presse belge puisqu’un automobiliste a été flashé à 388 km/h mais pourrait échapper à la sanction grâce à un vide juridique.
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Le chauffard bénéficie d’un vide juridique pour échapper à la sanction
C’est sur l’autoroute E42 en Belgique que le vendredi 1er juillet, vers 23h30, qu’un automobiliste a été flashé à 388 km/h pour 413 km/h au compteur. Le chauffard risque la saisie de sa Bugatti Chiron, une amende de 4000 euros et une interdiction de conduite de 5 ans.
Mais un vide juridique pourrait invalider cette sanction et il est simple : le radar utilisé n’a pas le droit de flasher les vitesses supérieure à 250 km/h. L’engin se trouvait dans une voiture de la police. La loi belge stipule qu’un radar doit être validé par un organisme indépendant, ce qui n’était pas le cas.
Forcément, la colère gronde auprès des associations qui estiment que ce vide juridique entraîne des comportements dangereux. Leur demande ? Que soient installés des radars fixes capables de verbaliser les chauffards au-delà des 250 km/h.
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Que dit la justice face à cet excès de vitesse ?
Le parquet de Tournai a lancé l’expertise du radar pour confirmer ou non sa fiabilité. Si ce n’est pas le cas, le conducteur de la Bugatti Chiron échappera à la sanction. Il y a de fortes chances que le chauffard s’en sorte puisqu’une affaire similaire a eu lieu en 2019. L’automobiliste, flashé à 265 km/h, avait alors été relaxé. Affaire à suivre pour le conducteur flashé à 388 km/h.
Pour rappel, le signalement des radars par Waze pourrait vivre ses derniers instants.