Le géant chinois de l’automobile électrique, BYD, vient de dévoiler une nouvelle version abordable de son modèle Seal (2025) qui intègre pour la première fois des capteurs LiDAR. Une technologie normalement réservée aux véhicules haut de gamme.
BYD, le géant chinois de l’automobile électrique, vient de dévoiler la version 2025 de son modèle Seal, une annonce qui ne passe pas inaperçue dans le secteur. Pour la première fois, BYD intègre des capteurs lidar sur l’un de ses véhicules, une avancée qui le positionne en bonne place dans la course à la conduite autonome.
BYD franchit une nouvelle étape avec le Seal 2025 : le LiDAR au cœur de la conduite autonome
Le lidar, acronyme de light detection and ranging, ou télédétection par laser en français, est une technologie de pointe qui permet au véhicule de scanner son environnement en trois dimensions et en temps réel. C’est un élément clé pour les voitures autonomes, offrant une perception précise de l’espace environnant, même dans des conditions de faible luminosité.
En équipant son Seal de lidar, BYD affirme clairement ses ambitions dans le domaine des véhicules intelligents ; cette initiative s’inscrit aussi dans un contexte de forte concurrence entre les constructeurs chinois, chacun cherchant à proposer les fonctionnalités les plus avancées pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs.
BYD a choisi de proposer cette technologie à un prix accessible. Le nouveau Seal sera commercialisé à partir de 175 800 yuans, soit environ 24 515 dollars. Ce positionnement tarifaire devrait permettre à un large public d’accéder à une technologie généralement réservée aux véhicules haut de gamme.
Car Volvo a été l’un des premiers à l’intégrer en série sur son SUV électrique EX90, suivi par des constructeurs de luxe comme Mercedes-Benz et BMW sur leurs modèles phares. Les marques de voitures électriques comme Lucid et les constructeurs chinois Xpeng et NIO ont également adopté le lidar pour leurs systèmes de conduite autonome avancés.
Même des véhicules moins conventionnels, comme la Toyota Mirai à hydrogène, en sont désormais équipés. Elon Musk a aussi déjà évoqué la possibilité d’intégrer cette technologie dans ses futurs VE.
Après s’être imposé comme un acteur majeur du marché des véhicules électriques en Chine, l’entreprise vise maintenant une expansion internationale. L’annonce, faite sur les réseaux sociaux de la marque, a suscité un vif intérêt. Elle intervient quelques mois après le Salon de l’Automobile de Pékin 2024, où BYD avait déjà fait sensation avec ses dernières innovations.