Brûlures de peau et formation de cancers. Voilà ce que pourrait provoquer, en moins d’une heure, un outil tel que celui qui a été égaré dans la nature par une compagnie de forage minier Australien. Ultra-puissante, cette technologie pourrait ainsi dégrader sévèrement l’état de santé des personnes se trouvant à proximité.
1 400 kilomètres de long. C’est la taille de l’autoroute sur laquelle l’équipe de mineurs australiens aurait perdu la capsule radioactive de leur outil. Si de nombreuses équipes sont actuellement mobilisées pour mettre la main sur ce dernier, des messages d’alerte ont été relayés par les autorités pour prévenir des risques liés à l’objet perdu. D’autant que l’outil a très bien pu se loger sur les roues de l’un des véhicules présents sur la même route, au moment de la perte.
Contenant du césium-137, la capsule en question émet une très grande quantité de rayons bêta et gamma. Ces derniers pourraient provoquer, en cas de forte exposition, des brûlures sévères ainsi que certaines formes de lésions cancéreuses.
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Mea Culpa et chasse à la capsule radioactive sur l’autoroute
Les autorités ont ainsi lancé, depuis peu, de vastes opérations de recherche concernant la capsule radioactive. Perdue il y a près de 20 jours (le 10 janvier dernier), les professionnels du secteur médical s’inquiètent désormais des retombées en termes de santé publique que pourrait provoquer la perte d’un tel matériel. Si, selon les autorités compétentes, cet objet ne peut en aucun être transformé en arme, les dégâts potentiels qu’il est capable de faire inquiètent responsables politiques et institutionnels australiens.
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La société minière Rio Tinto Iron Ore, qui a déjà intensifié d’autres opérations de recherche s’est récemment excusée publiquement des conséquences de cet incident tragique. Jusqu’à présent sans conséquences concrètes, cet évènement pourrait bel et bien remettre au centre des débats la question du nucléaire et de son utilisation civile dans nos sociétés.
Source : businessinsider.com
