Blocage des sites de streaming : la riposte de DpStream

Image 1 : Blocage des sites de streaming : la riposte de DpStreamLe site DpStream explique comment contourner le blocage des FAI.

Il n’aura pas fallu bien longtemps à DpStream pour trouver une parade, afin de continuer à proposer des vidéos piratées aux internautes. Le site de streaming vient en effet de consacrer une page complète sur la manière de contourner le blocage imposé par le TGI le 28 novembre dernier.

Un blocage facilement contourné

Pour rappel, le Tribunal de Grande Instance (TGI) a en effet imposé aux FAI et aux moteurs de recherche de bannir l’accès à seize sites de streaming, lesquels proposent illégalement des milliers de films et de séries. Si DpStream.tv n’est plus accessible en France, un site miroir a d’ores et déjà été mis en place, en adoptant l’extension .cc. Mais la riposte ne s’arrête pas là : DpStream explique en long, en large, et en travers, toutes les façons de débloquer le filtrage imposé aux FAI sur une page stockée sur un nouveau nom de domaine, en .me cette fois. De l’utilisation de Tor au changement de DNS, en passant par la mise en place d’un VPN, tous les moyens y sont répertoriés. Les internautes peuvent donc continuer à visionner leurs films sans vraiment s’inquiéter.

La Quadrature du Net s’inquiète de la décision du TGI

Le jeu entre la justice entre les sites de streaming ne fait donc que commencer. A chaque nouvelle tentative de la justice de proscrire les sites de streaming du web, ceux-ci trouveront rapidement une parade. Dans le même temps,le Parti Pirate et La Quadrature du Net se sont exprimés au sujet de la décision émise par le TGI la semaine dernière. La Quadrature du Net s’inquiète notamment du « surblocage » des sites web. « C’est une très mauvaise nouvelle tant le blocage apparaît comme une mesure dangereuse, compte tenu notamment du risque inévitable de surblocage d’usages parfaitement licites. […] Les acteurs du Net concernés doivent désormais signifier clairement leur refus de se livrer à des missions de justice et de police privées. » Le Parti Pirate pousse quant à lui encore plus loin son analyse, en comparant la situation aux « dispositifs utilisés notamment dans la traque des opposants au pouvoir en Chine, en Iran, ou encore en Tunisie avant la révolution. »