Ces voitures là ne seront pas présentées au Mondial de l’automobile 2012. Mais elles n’en ont pas besoin tant leur notoriété est déjà assurée grâce au grand et au petit écran.
Retour vers le futur – 1985
Un pur fantasme de geek ! Cette trilogie de Robert Zemeckis dont le premier opus est sorti en 1985 faisait la part belle à cette voiture permettant de voyager dans le temps. C’est une DeLorean DMC-12 qui avait été choisie à l’époque pour son look sobre et futuriste : lignes droites et épurées, portes papillon, carrosserie en acier inox… Elle n’était plus fabriquée depuis 1982 mais avait tout pour plaire au bricoleur de génie Emmet Brown qui pouvait ainsi laisser libre cours à son imagination en l’équipant, sans trop de considérations esthétiques, de tous les équipements et câblages nécessaires à sa mission. Avec en premier lieu le cœur du dispositif : son convecteur temporel.
Batman – 1966/1968
La première Batmobile est apparue dans le Batman de 1966 et la série TV éponyme diffusée de 1966 à 1968 par ABC. A l’origine de ce modèle customisé par le mythique Georges Barris, un concept car développé par Ford Motor Company en 1955 : une Lincoln Futura qu’il a fallu repeindre aux couleurs de la non moins célèbre chauve-souris et équiper d’une multitude de gadgets et d’armes sensés l’aider à lutter contre le mal.
Batman – 2005/2012
On change carrément de registre avec la dernière Batmobile en date (« Tumbler » pour les intimes) que l’on a pu admirer depuis 2005 dans la trilogie de Christopher Nolan : Batman Begins, The Dark Knight et The Dark Knight Rise. Le personnage Lucius Fox lui fait subir quelques modifications au cours des trois volets des aventures mouvementées de Bruce Wayne mais reste globalement une sorte d’étrange croisement entre un Hummer, un char d’assault et une voiture de course aux mensurations imposantes : près de 5 mètres de long, 3 de large et 2,5 tonnes de technologie pure.
Fantômas contre Scotland Yard – 1967
Quel pouvait être le véhicule utilisé par le plus célèbre vilain du cinéma français dans les années 60 ? Si ce n’est la plus illustre des voitures françaises de l’époque. La Citroën DS immaculée de Fantômas était truffée de gadgets en tout genre mais pouvait avant tout se transformer presque instantanément en avion à réaction. Pour la petite histoire, Max Douy, chef décorateur du film, a quelques années plus tard collaboré aux décors d’un autre film où les voitures ont en général quelque chose de très spécial : Moonraker (James Bond).
Ghostbusters – 1984
Ecto-1 est en quelque sorte le quatrième personnage de SOS Fantômes (Ghostbuster), aux côtés des Professeurs d’université Spengler, Stantz et Venkman. La voiture star de ce blockbuster sorti dans la première moitié des années 80, véritable base mobile de nos trois chasseurs de fantômes, doit son succès à un look pour le moins particulier. Sa conception est basée sur un modèle très caractéristique d’ambulance Cadillac Miller-Meteor de 1959 customisé à outrance pour les besoins de la cause (et du film) afin de stocker les différentes armes et dispositifs nécessaires à leur lutte sans merci contre Gozer…
L’espion qui m’aimait – 1977
En 1977, James Bond fit une infidélité aux Aston Martin, Ford et autres Triumph qu’il avait utilisé (et malmené) jusqu’alors avec une version suréquipée de la très britannique Lotus Esprit S1. Sa principale particularité étant d’être amphibie et de posséder « la puissance de feu d’un croiseur » grâce à son lance missile et à son lance harpon. Il a fallu environ six semaines pour l’équipe technique chargée des effets spéciaux du film, en collaboration avec des ingénieurs de chez Lotus, pour transformer les cinq carrosseries mises à leur disposition. L’une d’entre elles seulement ayant été utilisée pour la version amphibie qui, pour le tournage des scènes sous-marines, était remplie d’eau et pilotée par deux hommes grenouille. (source : Club James Bond France).
Christine – 1983
A la fois attachante (très attachante…) et terriblement diabolique, Christine était le « personnage » principal du film éponyme réalisé en 1983 par John Carpenter d’après le roman de Stephen King. Cette Plymouth Fury 1958, repeinte en rouge pour l’occasion, n’était pas particulièrement customisée, ni truffée de gadget et de technologies de pointe. Elle était tout simplement vivante…
Transformers 1, 2 et 3 – 2007/2011
Où il n’est plus question de customisation, ni d’apport technologiques à outrance mais tout simplement de métamorphose. Bumblebee est un des personnages essentiels de la saga Transformers. Dans le civil, celui-ci a tour à tour été une Chevrolet Camaro 1976, une Camaro 2009 puis une Camaro 2011. Et si vous êtes fan absolu vous pouvez même vous porter acquéreur d’une version spéciale Camaro Coupé Transformers 2012 commercialisée par Chevrolet au prix de 41 000 euros.
The Green Hornet – 2011
Le film très holywoodien (mais pas trop) réalisé par le français Michel Gondry en 2011 s’inspire des aventures du « super anti-héros » Britt Reid, alias Le Frelon Vert, et du non moins déjanté Kato, ancien mécanicien et chauffeur de son père. C’est d’ailleurs à lui que l’on doit la transformation en une Black Beauty indestructible, cracheuse de mitraille et lanceuse de roquettes, de ce qui était à l’origine une Chrysler Imperial 1964 bien sous tous rapport.
Meurs un autre jour – 2002
Pour le 20e volet des aventures de James Bond au cinéma, l’espion le plus élégant, sophistiqué et redoutable du Royaume-Uni se devait de revenir aux fondamentaux avec une marque et véhicule à sa hauteur. Dans Meurs un autre jour, il revient par conséquent à l’un de ses premiers amours, Aston Martin. Avec cette Aston Martin V12 Vanquish, en grande partie façonnée à la main qui après un passage dans les laboratoires ateliers de Q, lui est confiée blindée d’armes et de gadgets en tous genres en plus d’avoir la formidable capacité de devenir invisible à la demande.
K2000 – 1982/1986
K2000 est une des plus célèbres voitures “intelligentes” de l’histoire des séries TV. Diffusée entre 1882 et 1986 aux Etats-Unis sur NBC, puis à partir de 1986 en France, K2000 était capable de se piloter seule, d’analyser les situations, de lancer des flammes, de faire des bonds et même de parler grâce à son ordinateur de bord baptisé K.I.T.T. Elle a été conçue sur la base d’une Pontiac Firebird Trans Am modèle 1982 sur laquelle ont été modifiés le tableau de bord, le bouclier avant et les feux arrières.
Men in Black III – 2012
Le dernier volet de Men in Black (MIB III) sorti en salle en 2012 fait toujours la part belle au véhicule truffé de gadgets de nos deux compères (en l’occurrence des réacteurs, la possibilité de rouler sur le plafond d’un tunnel, etc.) mais paradoxalement la production a décidé de faire un bond en arrière dans l’histoire de l’automobile américaine (et on ne s’en plaint pas) en choisissant une somptueuse Ford Galaxie 500 modèle 1964, noire, comme il se doit, là où le premier opus mettait en scène une Ford LTD Crown Victoria de 1986.
Moonwalker – 1988
Feu « The King of Pop », connu également sous le nom de Michael Jackson, fut auteur du scénario et acteur principal, bien sûr, du mémorable Moonwalker sorti en 1988 ou grâce à sa bonne étoile (filante) il pouvait suivant les circonstances se transformer en robot ou en voiture. Le modèle retenu pour cette dernière était un étonnant concept car Lancia Statos Zero de 1970 dont les lignes si particulières sont à mettre au crédit du carrossier Bertone, complice de toujours de la marque, et de son designer de génie Marcello Gandini créateur également des BMW Série 5 première génération, Lamborghini Countach et Miura S et … la Citroën BX.
Minority Report – 2002
Conçue spécialement par Lexus à la demande de Steven Spielberg pour son film Minority Report sorti en salles en 2002, le concept car Lexus 2054 intégrait de nombreuses technologies qui, depuis, appartiennent de moins en moins à l’univers de la science-fiction. Au programme : moteur électrique, châssis monocoque composite (Titane et fibre de carbone) à mémoire de forme, système de navigation tête haute, système de guidage laser, panneaux solaires rétractables, système de reconnaissance biométrique…
TAXI 1, 2, 3 … et 4 – 1998/2007
Quelques décennies après la DS volante de Fantômas, le cinéma français a de nouveau consacré une voiture star avec l’apparition au tout premier plan de différents modèles Peugeot dans la saga Taxi produite par Luc Besson. Toutes survitaminées et capables de s’adapter à presque toutes les situations grâce à de nombreux gadgets comme cette Peugeot 406 apparue dans Taxi 3.
Mission Impossible : Protocole Fantôme – 2011
Mais qui est l’acteur à côté de la BMW i8 dans Mission Impossible 4 ? Tom qui ? Avec un peu d’humour, c’est la question qu’auraient pu poser les passionnés d’automobile en général, et les fans de BMW en particulier, tant cette supercar hybride crevait l’écran. Rendez-vous en 2014 pour une disponibilité probable dans la vraie vie…
Viper – 1994/1999
La série TV Viper, diffusée sur NBC de 1994 à 1999 donnait la part belle à une voiture qui se transformait à grand renfort de morphing en un redoutable auxiliaire secret du gouvernement fédéral dont la mission était de combattre le crime dans cette bonne vieille ville (imaginaire) de Metro City. Au fil des saisons, les modèles utilisés furent bien entendu différentes versions de la très agressive Dodge Viper (RT/10 et GTS).
Le cinquième élément – 1997
Quel point commun y a t il entre Bruce Willis et Sami Naceri ? Ils ont tous deux été chauffeurs de taxi pour Luc Besson… et l’on peut dire qu’entre le réalisateur et les taxis, c’est décidément une vielle et longue histoire. En 1993 déjà, il demandait au dessinateur de « Valerian », Jean-Claude Mézière, de jeter sur le papier les éléments graphiques et l’univers d’un film qu’il avait en projet. Parmi ceux-ci, des taxis volant lointainement inspirés de ceux que l’on peut voir dans les rues de New-York. En 1997 sortit en salles Le cinquième élément, où Bruce Willis, reconverti en chauffeur de taxi, pilote avec maestria ce drôle de véhicule jaune tout droit sorti d’un cartoon.
Un amour de coccinelle – 1968
Choupette, lointaine ancêtre de Christine (John Carpenter – 1983) mais en beaucoup plus sympa, est une des autres voitures mythiques du cinéma hollywoodien, si ce n’est la plus connue de toutes. Popularisée par Un amour de coccinelle, et ses nombreuses suites, par son N° 53 et ses facéties, elle est pour ainsi dire vivante, comme Christine mais contrairement à elle, ne veut que le bien de l’humain sur qui elle a jeté son dévolu. Avec son petit caractère tout de même… Le modèle utilisé étant, vous l’aurez noté, une Volkswagen Coccinelle dans son propre rôle.
Condorman – 1981
Condorman, film culte produit par les studios Disney à l’aube des années 80, narrait les aventures tout à fait improbables et désopilantes d’un dessinateur de BD embarqué malgré lui dans le monde obscur de l’espionnage international. Beaucoup moins obscure et discrète, pour ne pas dire carrément tape à l’œil, sa voiture, une Sterling Nova customisée pour l’occasion était néanmoins capable de résister (au moins quelques temps) à une horde de Porsche lancées à ses trousses.