Google aurait pu lancer une intelligence artificielle similaire à Bard bien avant ChatGPT. La raison du retard ? Des inquiétudes concernant les dangers amenés par cette technologie. Un ancien de la firme de Mountain View affirme que Google n’a rien à craindre du chatbot d’OpenAI.
Le monde entier a les yeux rivés vers l’intelligence artificielle. ChatGPT, notamment utilisé pour créer une version impressionnante de Skyrim, reste en bonne tête des agents conversationnels. Mais Google a déjà sa riposte appelée Bard qui a déjà eu droit à son lot de nouveautés. Si l’Union européenne se soucie des dangers amenés par l’intelligence artificielle, c’est aussi le cas de la firme de Mountain View. C’est pour cette raison que le lancement de son chatbot a été retardé.
Un lancement retardé à cause de problèmes de sécurité
C’est depuis le milieu de l’année 2021 que Google travaille sur un agent conversationnel. Bien avant que ChatGPT ne soit lancé par OpenIA en fin d’année 2022 avec le raz-de-marée médiatique (un peu démesuré) que l’on connaît à l’heure actuelle. Mais le lancement de Bard aurait pu se faire plus tôt que son rival. C’est ce que Blake Lemoine, ancien membre de l’équipe Responsible AI chez Google, dévoile en interview.
ChatGPT en avance sur Google ? Pas vraiment selon Blake Lemoine. L’ingénieur affirme que la firme de Mountain View est plus avancée en termes de technologie, Bard n’a pas été poussé dans ses derniers retranchements. Pour lui, Google a retardé le lancement de Bard à cause des dangers amenés par l’intelligence artificielle : « Ils étaient sur le point de lancer quelque chose à l’automne 2022, soit à peu près en même temps que ChatGPT ou juste avant. Puis, en partie à cause de problèmes de sécurité que j’ai soulevés, ils l’ont annulé. »
Google aurait pu donc sortir Bard, ou du moins un produit similaire disponible à l’essai, il y a deux ans. Mais les ingénieurs étaient inquiets de possibles messages sexistes, racistes ou politiques.
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Est-ce que l’intelligence artificielle représente un danger ?
Il y a énormément de problèmes éthiques pointés du doigt. Notamment face à la précipitation de Microsoft assumée par Bill Gates dans le développement de ChatGPT. Plusieurs experts de l’intelligence artificielle demandent sa mise en pause. Sundar Pichai, directeur général de Google, appelle même à une réglementation mondiale avec des traités similaires à ceux concernant l’utilisation des armes nucléaires. L’homme admet même que cette technologie le « maintenait éveillé la nuit » en raison de ses effets négatifs potentiels. Rassurant !
