Téléphone au volant : l’Australie utilise l’IA pour traquer les contrevenants

Pour la première fois, un système de surveillance va utiliser l’intelligence artificielle pour reconnaître les conducteurs qui utilisent leur smartphone en conduisant.

Téléphoner ou conduire, vous allez devoir choisir. Jusqu’ici, il a toujours été difficile pour la police d’attraper en flagrant-délit les adeptes du téléphone portable au volant. La police australienne a décidé de s’attaquer au problème en s’adjoignant les services d’une intelligence artificielle capable de reconnaître quand le chauffeur d’un véhicule est en train d’utiliser son téléphone.

Image 1 : Téléphone au volant : l'Australie utilise l’IA pour traquer les contrevenants

Comment écouter vos SMS en voiture ou dans les transports en commun ?

200 à 300 euros d’amende et cinq points en moins pour les conducteurs repérés par l’IA

La pratique du téléphone au volant, bien sûr interdite en France, est à l’origine d’accidents réguliers provoqués par la distraction du conducteur. Mais comme il est difficile de détecter les contrevenants et d’appliquer la loi, le gouvernement de la Nouvelle-Galles du Sud en Australie a décidé d’utiliser des caméras capables de détecter automatiquement l’instant où vous écrivez un SMS ou changez de plage musicale alors que vous êtes sur la route.

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Ce système australien est le premier du monde à utiliser l’IA pour traquer les infractions d’automobilistes. Le logiciel dopé à l’intelligence artificielle analyse les vidéos afin de détecter les signes avant-coureurs d’utilisation du téléphone. Un examen humain est ensuite réalisé sur les images marquées pour écarter tout faux positif. Le système sera utilisé sur des caméras fixes, mais aussi sur des systèmes de détection mobile.

Au cours des trois premiers mois de tests, les auteurs d’infractions n’écoperont que d’un simple avertissement. Mais après ça, la facture deviendra salée avec des amendes situées entre 200 et 300 euros et jusqu’à cinq points retirés sur le permis de conduire local. Les pouvoirs publics australiens à l’origine du projet sont convaincus que leur système aura un effet dissuasif, de la même manière que les contrôles de vitesse sur route. Les détracteurs du système assurent que cela risque d’entraîner en revanche l’augmentation du nombre de contestations devant les tribunaux.

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Source : Engadget