L’Aspark Owl, supercar japonaise de 1985 chevaux va être produite à 50 exemplaires. Son prix de vente est de 2,9 millions d’euros. Les candidatures sont ouvertes sur le site de la marque.
Pour l’occasion, la marque japonaise a ouvert un showroom à son siège d’Osaka au Japon. Néanmoins, les commandes sont ouvertes pour l’Europe, avec 20 exemplaires. L’Asie dispose également de 20 unités et l’Amérique du Nord des 10 dernières.
Il est important de noter que l’entreprise Aspark n’est pas une société automobile. Le projet Owl est un projet à part dans la société d’ingénierie industrielle. C’est pourquoi la société ne dispose ni de réseau de distribution ni de marketing lié à l’automobile. Un simple site web permet la promotion de la voiture. C’est sur ce même site qu’un formulaire est disponible pour espérer devenir l’un des 50 propriétaires de l’hypercar.
Une supercar électrique hors normes
L’Owl a été présentée, comme concept-car, au salon de Francfort en 2017. Il faudra attendre 2 ans plus tard, le 12 novembre 2019, au salon de Dubaï, pour voir la version de série.
Ce monstre japonais, fabriqué en Italie, réussit le pari de la firme nippone d’être le véhicule électrique, de série, le plus rapide au monde devant l’Audi AI:RACE ou la Tesla Roadster.
Équipé de 4 moteurs électriques et d’une batterie de 69 kW, le véhicule affiche des performances tout simplement hors normes. En effet, selon les derniers tests réalisés sur le circuit de Misano en Italie, la voiture réalise le 0 à 60 MPH (96 km/h) en 1,72 sec. Un peu en dessous des 1,69 seconde annoncées par le constructeur. A noter que la puissance finale n’est plus que de 1985 chevaux au lieu des 2012 initialement prévus.
La vitesse de pointe théorique culmine à 400 km/h, de quoi doubler le TGV d’à côté (limité à 320 km/h en service commercial) ou faire un Paris-Marseille en moins de 2 heures. Bien évidemment, ces chiffres sont donnés à titre d’ordre de grandeur. Les limitations de vitesse en France ne permettent pas ce genre de folie.
Ajoutez à cela un couple de 2000 Nm, vous pouvez vous préparer à rester complètement collé au fond de votre siège en cas d’appui prononcé sur la pédale d’accélération.
Côté batterie, Aspark annonce une autonomie de 400 km, selon les derniers essais. Le système de recharge quant à lui se contente d’une puissance de 44 kW ce qui donne un temps de recharge, en conditions optimales, d’environ 80 minutes.
Charger sa voiture électrique en 10 minutes, c’est possible en chauffant la batterie