Apple va permettre aux utilisateurs d’iPhone en Europe de supprimer l’App Store et Safari

Enfin !
Apple, longtemps champion de l’écosystème fermé, est contraint de s’ouvrir en Europe. Sous la pression de l’Union européenne, les utilisateurs d’iPhone et d’iPad pourront désormais supprimer certaines applications par défaut, y compris l’App Store et Safari, marquant une nouvelle ère pour la marque à la pomme.

Image 1 : Apple va permettre aux utilisateurs d'iPhone en Europe de supprimer l'App Store et Safari

Apple, le géant de la tech parfois réputé pour son univers fermé et contrôlé, va devoir s’adapter aux nouvelles règles imposées par l’Union européenne. Les propriétaires d’iPhone et d’iPad en Europe vont enfin pouvoir désinstaller certaines des applications d’Apple qu’ils ne pouvaient jusqu’ici qu’ignorer, comme l’App Store ou le navigateur Safari.

Les utilisateurs européens d’un iPhone pourront désinstaller l’App Store et Safari

C’est une petite « révolution » pour la marque à la pomme, qui a toujours misé sur son écosystème verrouillé, où chaque application et service est conçu pour fonctionner en parfaite harmonie avec les autres. Jusqu’à présent, contourner l’App Store pour installer des applications relevait du parcours du combattant, et Apple s’assurait que ses propres apps soient omniprésentes sur ses appareils.

Mais voilà, l’Union européenne ne l’entend pas de cette oreille. Avec l’entrée en vigueur du Règlement sur les marchés numériques (DMA) il y a un an, Bruxelles a lancé un signal clair : les pratiques d’Apple, qui empêchent les développeurs d’offrir des alternatives ou de contourner l’App Store, ne sont plus tolérables. Le mois de juin dernier, la Commission européenne a même émis un avis préliminaire dénonçant les règles de l’App Store comme contraires au DMA.

Image 2 : Apple va permettre aux utilisateurs d'iPhone en Europe de supprimer l'App Store et Safari

Le message est simple : si Apple ne modifie pas son fonctionnement pour se conformer à ces nouvelles règles, les sanctions pourraient être sévères, avec des amendes pouvant aller jusqu’à 10 % de son chiffre d’affaires mondial, soit plus de 30 milliards d’euros. Et ce chiffre pourrait même doubler en cas de récidive.

En réponse, Apple a décidé de jouer le jeu, du moins en apparence. La firme permet désormais aux utilisateurs européens de supprimer certaines de ses applications par défaut, mais elle pose néanmoins des conditions strictes. Les navigateurs alternatifs, par exemple, devront répondre à des critères élevés en matière de sécurité et de confidentialité avant d’être autorisés sur ses appareils.

Cette ouverture forcée marque une nouvelle ère pour Apple en Europe : les entreprises comme Epic Games et Spotify, qui militent depuis longtemps contre le monopole de l’App Store, voient dans cette décision une victoire importante. Pour les consommateurs, cela signifie plus de liberté et de choix dans l’utilisation de leurs appareils Apple. Mais pour la marque à la pomme, c’est un compromis difficile qui pourrait bien redessiner l’avenir de son écosystème.

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