Apple : une vidéo montre le fonctionnement d’un véhicule Apple Maps et de son système EyeDrive

Comme l’a révélé un rapport de 9to5Mac, un utilisateur sur Twitter a montré comment fonctionne la voiture qui sert à créer les nouvelles cartes d’Apple Maps.

La société utilise actuellement une Subaru Impreza blanche, dont le nom de code est “Ulysses”. Elle est équipée de scanners LiDAR, d’un Mac Pro et du matériel et des logiciels EyeDrive qui alimentent toute l’installation.

Voiture Apple Maps - YRH04E / Twitter
Crédit : Voiture Apple Maps – YRH04E / Twitter

Nous en savons maintenant désormais davantage sur le processus que le géant technologique basé à Cupertino utilise pour collecter des données cartographiques pour sa plateforme Maps, y compris les véhicules et gadgets que l’entreprise utilise. Nous connaissons également à présent les protocoles que l’équipe d’Apple doit suivre, grâce au matériel interne de la marque qui a été révélé en ligne par un utilisateur de Twitter qui se fait appeler @YRG04E (Andrey).

iOS 12 avait introduit une nouvelle version d’Apple Maps. Les données disponibles dans l’application avaient été affinées et le design revu, pour mieux pouvoir concurrencer Google Maps. Apple va encore devoir continuer à améliorer sa plateforme pour empêcher ses utilisateurs de passer sur Google Maps, qui est enfin revenu sur Apple Watch après trois ans d’absence.

Apple utilise deux types de voitures différents pour collecter ses données. L’une est une Lexus utilisée dans le cadre du programme de conduite autonome d’Apple pour l’Apple Car, dont le nom de code est “TycheEach”, tandis qu’une autre est une Subaru Impreza modifiée principalement pour la saisie de données, connue en interne sous le nom de “Ulysses”.

Le véhicule est équipé d’une tour montée sur le toit qui abrite des caméras haute résolution et des scanners LiDAR. La tour peut être élevée et abaissée selon les besoins. Dans le coffre se trouve un Mac Pro 2013 qui traite les données saisies en temps réel. Les données sont sauvegardées sur 4 SSD de 4 To chacun. Il faut environ une semaine pour les remplir. Enfin, un iPad modifié, appelé “EyeDrive”, contrôle la capture, tout en instruisant les opérateurs sur leurs tâches.

L’équipe opère en fonction de la position du soleil

Apple demande à son équipe de commencer la capture lorsque le soleil est à un angle de 30 degrés en début de journée. Il faut ensuite arrêter le processus lorsque le soleil atteint à nouveau 30 degrés en fin d’après-midi. Si les images et les données sont capturées avant ou après ces moments, les rayons du soleil semblent interférer avec les capteurs LiDAR. Apple demande également à ses opérateurs de collecter les données dans des conditions météorologiques parfaites. En effet, il faut que les images soient cohérentes. La vidéo complète est à retrouver dans la source de l’article.

Source : YRH 04E