Si vous avez joué à Pokémon dans votre enfance, votre cerveau est peut-être marqué à vie.
Une étude scientifique de l’Université de Stanford a révélé que les adultes ayant joué à Pokémon dans leur enfance ont développé une région spécifique dans leur cerveau. Cette étude vient conforter l’hypothèse selon laquelle l’exposition à un jeu vidéo à un très jeune âge a des conséquences sur la formation de la structure du cerveau.
Dans le cadre de cette expérience, les chercheurs ont utilisé deux groupes de participants : l’un composé d’anciens joueurs intensifs de Pokémon et l’autre de joueurs novices. 150 Pokémons ont été présentés aux participants et des scanners ont été réalisés pendant le visionnage des images. Les résultats ont révélé aux chercheurs que la zone occipitotemporal sulcus du cerveau montrait une forte activité chez les joueurs experts lorsque ceux-ci voyaient des images de Pokémons. Cette région du cerveau est celle qui traite habituellement les images d’animaux. Du côté des individus novices, aucune activité particulière n’a été observée.
Le docteur en psychologie Jesse Gomez travaille depuis longtemps sur l’étude des réponses du cerveau aux stimuli visuels et a lui-même joué au célèbre jeu vidéo dans son enfance. Il affirme que cette découverte pourrait ouvrir la porte à d’autres grandes avancées dans la recherche sur les mystères du cerveau. Et pour rassurer ceux qui s’inquièteraient des potentiels dommages causés par des années d’addiction à Pokémon, Gomez rassure : « les individus qui ont été analysés ici ont tous un doctorat et ils vont tous très bien. »
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