Ne donnez pas aux cagnottes en ligne pour Mila, la jeune lycéenne a martelé qu’elles étaient toutes fausses lors de son apparition sur le plateau de Quotidien.
De Mila, la jeune lycéenne de la région lyonnaise, on en est arrivé à l’Affaire Mila, un sujet de société qui divise tant qu’il rassemble. Il y a quelques jours, Mila a posté une story sur Instagram dans laquelle elle insulte ouvertement l’Islam et ses attributs, suite à une altercation avec un viewer lors d’un live.
Rapidement devenue virale, cette vidéo (en bas de l’article) transforme sa vie en cauchemar. Insultes, menaces de mort, menaces de viol, etc. Mila n’est plus en sécurité et est placée sous protection policière autant que sa famille.
Les politiques s’emparent de l’affaire du bout des doigts, les gros titres fusent et deux hashtags naissent : #jesuisMila et #jenesuispasMila, dépendant de la position que l’on adopte par rapport au droit de blasphème.
Si au sens de la Loi, elle est dans son bon droit quand elle blasphème, ce n’est pas l’avis d’une proportion silencieuse de la population qui se révèle particulièrement bavarde sur les réseaux sociaux.
Plein de fausses cagnottes et une vraie de Mila elle-même
Outre les nombreux messages de soutien que reçoit la jeune fille, une cagnotte au moins apparaît sur le web. Créée par un certain Ergün Par sur Leetchi, elle est décrite dans un entrefilet comme servant de soutien à “Mila, une instagrammeuse qui a critiqué l’Islam”. Sauf que cette cagnotte, Mila n’en a jamais entendu parler et ne l’a donc jamais autorisé. Le crime ne paye pas pour autant, personne n’a été dupe et pas un euro n’a été récolté. Prévenu de cette dérive, Leetchi a ensuite clôt ladite cagnotte. D’autres initiatives ont peut-être eu lieu sur d’autres plateformes. Interrogée par Yann Bartes dans l’émission Quotidien de TMC, Mila explique qu’il “y a eu de fausses cagnottes de moi. Une cagnotte a fait polémique. Elle s’appelait “pour réaliser mon rêve mettez-moi de l’argent”. C’est vraiment quelqu’un qui a cherché à me nuire, à faire de l’argent sur mon dos. C’est un fake.”
Si ces cagnottes sont des “fake”, ce n’est en revanche pas le cas de celle lancée le lendemain de sa story incendiaire sur Instagram. Mila demandait alors “15 000 euros pour enregistrer un disque”. Une cagnotte bien réelle “qui a été fermée rapidement, c’est ce que j’avais vu sur les réseaux sociaux”, a expliqué Christophe Frot, animateur sur France Maghreb 2, à CheckNews.