C’est une nouvelle étude qui révèle que ce sont 40% des Français qui ont déjà espionné leur partenaire amoureux en consultant son téléphone portable à son insu. Ce sont particulièrement les femmes et les plus jeunes qui pratiquent le “snooping”.
La technologie apporte des moyens de surveillance sans précédent. Applications et smartphones récupèrent toutes nos données pour les revendre au plus offrant, comme l’application TikTok, accusée d’être l’espion de la Chine ou encore Qualcomm qui espionne des millions de smartphones. Mais s’il faut redouter la surveillance des organisations comme les gouvernements ou les entreprises, la méfiance doit d’abord commencer à la maison, et même de la personne la plus proche de vous.
En effet, une nouvelle étude IFOP pour le Journal du Geek révèle que les Français sont de grands jaloux qui sont nombreux à consulter le téléphone de leur partenaire à son insu. Ils seraient 40% a l’avoir déjà fait.
Les jeunes espionnent davantage le téléphone de leur partenaire
Ce sont les jeunes qui sont davantage “susceptibles d’être les auteurs comme les victimes” du snooping nous dit l’étude. En effet, ce sont 57% des moins de 25 ans ont déjà vu leur intimité numérique violée par leur partenaire. Plus particulièrement, ce sont les jeunes femmes qui sont en tort, puisqu’elles sont 67% de moins de 35 ans qui disent avoir déjà consulté le téléphone de leur conjoint.
On pourrait croire que cette pratique serait plus répandue chez les vieux couples bien installés que dans les nouvelles idylles, mais bien au contraire : ce sont seulement 40 % des femmes et 29 % des hommes en couple depuis plus de quinze ans qui ont fouillé dans le téléphone de leur partenaire, contre 66 % des femmes et 56 % des hommes en relation depuis moins d’un an. C’est beau l’amour.
L’étude révèle également d’autres usages de la technologie pour espionner son conjoint, comme l’utilisation de la localisation par les réseaux sociaux pour vérifier où il se trouve, ou encore de surveiller qui “suit” l’être aimé sur Instagram.
Bien évidemment, ces pratiques ont de funestes conséquences. Elles entrainent des disputes et des ruptures, et ce pour près de 1 interrogé sur 5.
Source : Le Journal du Geek