Un Youtuber a monté 3 propulseurs sur sa Tesla S pour tester leurs performances, en attendant l’option officielle sur le futur Roadster de Tesla.
Parmi les futurs modèles de Tesla, il y a le Cybertruck, dont Elon Musk vient d’affirmer qu’il disposerait de quatre roues directrices pour « tourner sur lui-même comme un tank ». Mais il y a aussi le Roadster, un véhicule électrique de course. Sa date de sortie n’est pas précisée, mais Tesla a déjà affirmé qu’une option avec « dix propulseurs d’appoint » sera proposée sur la future voiture de sport électrique. Un Youtuber impatient a voulu tester ce que ça donnerait en avant-première, avant la sortie encore indéterminée du Roadster.
Il équipe sa Tesla électrique de trois moteurs de fusée à l’arrière
Matt Mikka, de la chaîne Youtube Warped Perception, a collé à l’arrière de sa Tesla Model S trois propulseurs de fusée. Le résultat semble bien conçu (Mikka est un expert de ce genre de modifications), mais ressemble un peu aux engins imaginaires des personnages animés des « Fous du volant », ou à la Batmobile à réacteur de la série TV de 1966. Des moteurs à réaction attachés à une voiture, c’est un peu comme un enfant qui dessine une voiture-fusée. Et pourtant, Matt Mikka l’a fait.
Après tout, Tesla souhaite en faire une option officielle sur son futur Roadster, alors pourquoi ne pas tester les effets sur un modèle actuel de série ? Il s’est demandé si l’ajout de trois moteurs à réaction améliorait significativement les performances de la voiture électrique. Dans la vidéo ci-dessous, il montre les effets des boosters d’appoint en terme d’accélération et de vitesse au travers de différents tests sur route, sifflement des turbines d’avion compris.
Moteurs à réaction sur Tesla : une seconde de moins pour atteindre les 100 km/h
L’ensemble personnalisé comprenant trois réacteurs d’appoint disposés derrière le coffre a d’abord été testé seul, sans le moteur électrique d’origine. En activant seulement deux des trois réacteurs, sa Tesla Model S P85 a pu atteindre (et maintenir) environ 100 km/h sur autoroute. A-t-il tenté ensuite de la ralentir grâce au kit de freins en céramique de carbone, proposé en option sur la Model S à 20 000 dollars ? La vidéo ne le précise pas.
Matt Mikka a ensuite testé les moteurs en ligne droite, cette fois avec le moteur électrique plus les trois propulseurs activés. La Tesla Model S met alors une seconde de moins que la normale à atteindre les 100 km/h. Sur le papier, cette petite seconde ne semble pas grand chose, mais elle peut faire toute la différence pour distancer sensiblement ses adversaires au début d’une compétition sportive.
Source : Insideevs