15 films de super-héros qui ne doivent rien aux comics

Les super-héros au cinéma, c’est une histoire d’amour qui remonte aux années 40… Mais qui a véritablement explosé dans les années 2000. Si les éditeurs Marvel et DC sont systématiquement cités en exemple quand il s’agit d’innovations super-héroïques, les deux frères ennemis ne sont pourtant pas à l’origine de certains protagonistes devenus très populaires. Hancock, Darkman, Les Indestructibles ou les héros de Chroniques ne sont pas issus de comics : ce sont des personnages totalement inédits, même s’ils répondent (parfois) aux mêmes codes que ceux établis dans les comic books.

Voici donc une sélection de 15 films à voir ou à revoir, dans lesquels les super-héros ne proviennent du monde des comic books et sont totalement inédits.

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Chronicle (2012)

• Date de sortie : 22 février 2012
• Réalisateur : Josh Trank
• Casting : Dane DeHaan, Alex Russell, Michael B. Jordan, Michael Kelly, Ashley Hinshaw
• Ça raconte quoi : 3 lycéens acquièrent des super pouvoirs après avoir approché une étrange substance. Ils peuvent désormais déplacer des objets par la seule force de la pensée, s’envoler… S’ils se contentent au départ de jouer des tours à leur entourage, ils vont vite mesurer que leurs puissances les entraînera à faire des choix cruciaux et à s’imposer des limites. Jusqu’au jour où l’un d’entre eux franchit les barrières qu’ils s’étaient imposées.
• Pourquoi il faut le voir : pour une fois, un film ose aborder le thème des super pouvoirs sous un autre angle que celui de la sempiternelle lutte du bien contre le mal. Car ici, il n’y a pas véritablement de super-héros ni de super-vilain : il y a juste une bande de 3 copains un peu paumés qui, du jour au lendemain, deviennent de véritables dieux en puissance. Et qui en profitent…

Condorman (1981)

• Date de sortie : 28 octobre 1981
• Réalisateur : Charles Jarrott
• Casting : Michael Crawford, Oliver Reed, Barbara Carrera
• Ça raconte quoi : un dessinateur américain, créateur du personnage Condorman, se voit confier une mission par la CIA. Il endosse alors le costume de son propre personnage de fiction, s’arme de gadgets à faire pâlir James Bon et « vole » littéralement au secours d’une espionne russe.
• Pourquoi il faut le voir : même s’il accuse aujourd’hui un certain âge (entendez par-là qu’il a mal vieilli), ce film vaut surtout pour son ton décalé, ses situations burlesques et ses nombreux gadgets.

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Darkman (1990)

• Date de sortie : 14 novembre 1990
• Réalisateur : Sam Raimi
• Casting : Liam Neeson, Frances McDormand, Colin Friels, Larry Drake, Ted Raimi
• Ça raconte quoi : le généticien Peyton Westlake se retrouve un jour en possession de documents accablant le milliardaire Louis Strack. Le criminel envoie alors des hommes de main récupérer les preuves en question, qui l’exécutent… Sauf que Peyton survit. Totalement défiguré, l’homme utilise ses propres recherches pour mettre au point une peau synthétique et élabore un plan destiné à se venger de ses tueurs et de Louis Strack. Il devient alors Darkman, un super-héros vengeur, sans peur et sans morale.
• Pourquoi il faut le voir : bien avant Spider-Man, le réalisateur Sam Raimi s’était déjà intéressé aux super-héros. N’ayant pas réussi à obtenir les droits d’adaptation de Batman et de The Shadow, il crée son propre personnage, The Darkman. Et c’est une véritable réussite : le personnage est très charismatique, même s’il devient un véritable tueur de sang-froid pour se venger de ses bourreaux.

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Defendor (2010)

• Date de sortie : 11 mai 2010 (DVD)
• Réalisateur : Peter Stebbings
• Casting : Woody Harrelson, Sandra Oh, Kat Dennings, Elias Koteas
• Ça raconte quoi : Defendor est une sorte de héros raté, qui tente tant bien que mal de combattre le crime, avec pour seules armes un paquet de billes et un petit bocal de guêpes. Il pourchasse Capitaine Industrie, que personne ne connaît, jusqu’au jour où il fait la rencontre d’une prostituée, Kat Debrofkowitz, et se retrouve la cible d’un trafiquant de drogue et d’un policier corrompu.
• Pourquoi il faut le voir : Woody Harrelson campe ici un héros hors norme, qui en prend la figure, mais qui parvient à se tirer des situations les plus délicates. Le personnage principal est finalement drôle, même si son destin est assez tragique.

Hancock (2008)

• Date de sortie : 9 juillet 2008
• Réalisateur : Peter Berg
• Casting : Will Smith, Charlize Theron, Jason Bateman
• Ça raconte quoi : Hancock est un super-héros doté d’incroyables pouvoirs, mais qui a tendance à rater tout ce qu’il entreprend. Ivrogne, vulgaire et m’en-foutiste, tout le monde déteste Hancock. Poursuivi par la justice pour les nombreuses catastrophes dont il est à l’origine, il se fait un jour enfermé en prison. Mais le monde s’aperçoit rapidement qu’il a plus besoin d’Hancock que lui-même a besoin des autres.
• Pourquoi il faut le voir : Hancock est un véritable anti-héros, une véritable catastrophe ambulante qui passe son temps à boire (pour oublier ses méfaits ?), à chahuter les méchants comme les gentils, et à insulter tout le monde. Même si la seconde partie du film n’est pas des plus mémorables, la première vaut son pesant de cacahuètes. Hancock, le super-héros qu’on rêverait tous un peu d’être ?

Incassable (2000)

• Date de sortie : 27 décembre 2000
• Réalisateur : M. Night Shyamalan
• Casting : Bruce Willis, Samuel L. Jackson, Robin Wright Penn, Spencer Treat Clark, Charlayne Woodard
• Ça raconte quoi : agent de sécurité, David Dunn survit un jour à une catastrophe ferroviaire qui tue tous les autres passagers. L’homme repense alors à son passé et s’aperçoit qu’il n’est jamais tombé malade et a échappé à tous les maux qu’un individu lambda est censé rencontrer dans sa vie. Il fait la rencontre d’un propriétaire d’un magasin de comics, qui souffre lui d’une maladie incurable : au moindre choc, les os d’Elijah Price se brisent. Entre « l’incassable » David Dunn et le « fragile » Elijah Price, il semble exister une relation que pourtant tout oppose. Mais pourquoi ?
• Pourquoi il faut le voir : Incassable était initialement prévu comme un film en trois temps, comme dans les comics (la découverte des pouvoirs, l’histoire principale et l’affrontement final). Son réalisateur en a cependant décidé autrement. N’en reste pas moins que ce film est bourré de clins d’œil au monde des comics et qu’il constitue une parfaite réinterprétation de l’éternel combat entre le super-héros et le super-vilain.

L’école fantastique (2005)

• Date de sortie : 24 juillet 2005
• Réalisateur : Mike Mitchell
• Casting : Kurt Russell, Kelly Preston, Michael Angarano, Danielle Panabaker
• Ça raconte quoi : Will est le fils des deux plus grands super-héros que la Terre ait connus : The Commander et Jetstream. Il intègre une école où tous les super-héros sont formés, mais il y a un ennui : Will n’a pas encore de super-pouvoirs. Il se retrouve dans la classe des assistants et fait la connaissance du fils de l’ennemi juré de ses parents.
• Pourquoi il faut le voir : bien qu’il soit à ranger dans les films pour enfants, L’école fantastique est aussi une grosse parodie des films de super-héros. Les situations sont assez potaches (mais c’est assumé) et les dialogues finalement assez drôles s’ils sont pris au second degré.

Les indestructibles (2004)

• Date de sortie : 24 novembre 2004
• Réalisateur : Brad Bird
• Voix françaises : Marc Alfos, Amanda Lear, Bruno Salomone, Patrick Poivre d’Arvor
• Ça raconte quoi : M. Indestructible est un ancien super-héros doté d’une force surhumaine, qui fondé une petite famille avec l’ex Elasticgirl. Les deux personnages ont eu trois enfants, tous pourvus de super-pouvoirs. Mais aucun ne peut s’en servir ouvertement, et tous doivent aujourd’hui passée pour une famille « banale ». Jusqu’au jour où ils sont conviés sur une île déserte et doivent affronter une vieille connaissance.
• Pourquoi il faut le voir : parce que c’est un Pixar, et que les studios ne ratent jamais leur coup. Drôle, bourré d’action et parfois d’émotions, c’est le film d’animation consacré aux super-héros par excellente. Vivement la suite prévue pour 2019 !

Ma super ex (2006)

• Date de sortie : 13 septembre 2006
• Réalisateur : Ivan Reitman
• Casting : Uma Thurman, Luke Wilson, Anna Faris, Rainn Wilson
• Ça raconte quoi : employé de bureau, Matt Saunders parvient à retrouver le sac d’une femme qui vient de se le faire voler dans le métro. Celle-ci tombe sous le charme de son sauveur, et lui révèle qu’elle n’est autre que G-Girl, la super-héroïne la plus puissante de la Terre. Jalouse et exubérante, la jeune femme va alors commencer à mener la vie dure à son nouvel amant, d’autant qu’il n’a qu’une idée en tête : rompre avec elle. Mais comment se débarrasser d’une super-héroïne aussi revancharde et acharnée que G-Girl ?
• Pourquoi il faut le voir : La super-héroïne est loin d’être aussi parfaite qu’elle n’y paraît et le protagoniste est contraint de s’acoquiner avec un super-vilain pour arriver à ses fins. Situations cocasses et inédites sont au rendez-vous. Ce film renverse la tendance super-héroïque, et on aime ça.

Megamind (2010)

• Date de sortie : 15 décembre 2010
• Réalisateur : Tom McGrath
• Voix françaises : Kad Merad, Franck Dubosc, Géraldine Nakache
• Ça raconte quoi : Megamind tente désespérément de s’emparer la ville de Metro City, mais se voit systématiquement battre par Metroman. Jusqu’au jour où il parvient à se débarrasser définitivement du héros. Mais il finit rapidement par s’ennuyer et décide de créer un nouveau héros digne de l’affronter. Sauf que les choses ne se passent pas comme prévu et que le petit nouveau s’avère lui-aussi un méchant.
• Pourquoi il faut le voir : Megamind est doté d’un scénario à toute épreuve. Contre toute attente, on se prend rapidement d’affection pour le vilain « victime du système ». Et même s’il parvient à se débarrasser du héros dès le début, il doit faire face à de nombreuses situations inédites dans le monde des super-héros.

Meteor Man (1993)

• Date de sortie :6 août 1993
• Réalisateur : Robert Townsend
• Casting :Robert Townsend, Marla Gibbs, Eddie Griffin, Bill Cosby, Luther Vandross
• Ça raconte quoi :Jefferson Reed est un beau jour frappé par une étrange météorite. Il acquiert dès lors des super-pouvoirs, qui lui permettent de voler ou de contrôler l’information. Il devient alors Meteor Man, un super-héros qui a peur du vide (pas pratique pour voler) et qui doit sauver ses proches d’une bande malfrats, les Golen Lords.
• Pourquoi il faut le voir : un film à voir avec beaucoup de recul, tant les situations et les effets spéciaux sont kitsch. Authentique parodie des films de super-héros des années 80-90 (Superman, Batman…), Meteor Man n’en est pas pour autant un véritable nanar.

Mystery Men (1999)

• Date de sortie : 15 décembre 1999
• Réalisateur : Kinka Usher
• Casting : Ben Stiller, Claire Forlani, William H.Macy
• Ça raconte quoi : le jour où Champion City, le plus vaniteux des super-héros est capturé, d’autres super-héros carrément loosers décident de recruter de nouveaux membres afin de partir à sa rescousse. Ils engagent alors une championne de bowling (ou presque), un homme qui devient invisible quand on ne le regarde pas (sic) et autres joyeux drilles qui pètent (vraiment).
• Pourquoi il faut le voir : bien qu’il ait fait un véritable bide à sa sortie, Mystery Men est devenu culte avec le temps. C’est du grand n’importe quoi, mais les situations et les personnages sont tellement ubuesques qu’il faut tout prendre au second degré. Et c’est là que le film prend tout son sens. Probablement pas le meilleur film de super-héros qui soit, mais probablement la meilleure parodie.

RoboCop (1988)

• Date de sortie : 20 janvier 1988
• Réalisateur : Paul Verhoeven
• Casting : Peter Weller, Nancy Allen, Dan O’Herlihy, Ronny Cox, Kurtwood Smith
• Ça raconte quoi : grièvement blessé et laissé pour mort lors d’une mission d’interpellation, l’agent de police Alex Murphy retrouve son corps totalement transformé par la cybernétique. Sa mémoire a été effacée et son unique objectif est désormais de faire régner l’ordre dans la ville de Détroit. Il obéit à ses supérieures sans se poser de questions, jusqu’au jour des bribes de sa vie antérieure lui reviennent en tête.
• Pourquoi il faut le voir : parce qu’il n’a pas pris une ride et que le remake de 2014 fait pâle figure à côté. Paul Verhoeven signe ici l’un de ses meilleurs films, tant par son ambiance à vous glacer le dos, que par son personnage en plein désarroi mnésique. RoboCop serait-il finalement le plus grand super-héros des films des années 80 ?

Super (2010)

• Date de sortie :1er décembre 2011 (vidéo)
• Réalisateur : James Gunn
• Casting : Rainn Wilson, Ellen Page, Liv Tyler, Kevin Bacon
• Ça raconte quoi : abandonnée par sa femme pour un propriétaire d’un club de striptease, Frank d’Arbo se croit investi d’une mission par Dieu lui-même. Il doit devenir un super-héros. Problème : il n’a aucun pouvoir. Il se confectionne un costume de fortune et s’arme d’une clé anglaise : il devient alors l’Éclair Cramoisi. Avec l’aide d’une vendeuse de comics, il tente alors de combattre le crime et de “délivrer” sa femme.
• Pourquoi il faut le voir : complètement déjanté, Super est davantage une critique qu’une simple parodie bête et méchante des films de super-héros. Mention spéciale au personnage central, qui se révèle finalement l’un des faux super-héros les plus attachants qui soit.

Super-Héros Movie (2008)

• Date de sortie : 4 juin 2008
• Réalisateur :Craig Mazin
• Casting :Drake Bell, Sara Paxton, Leslie Nielsen, Christopher McDonald
• Ça raconte quoi :Rick Ricker est un lycéen un peu loser, qui fantasme sur Jill Johnson sans jamais réussir à l’aborder. Lors d’une visite scolaire dans un laboratoire, Rick est piqué par une libellule génétiquement modifiée. Il acquiert dès lors une super-force et peut s’accrocher aux murs. Il devient alors le super-héros La Libellule, et doit déjouer les plans machiavéliques du redoutable Sablier.
• Pourquoi il faut le voir : pas besoin d’aller chercher bien pour voir dans ce film une parodie de Spider-Man et des autres films de super-héros Marvel, à commencer par les X-Men. Pas de quoi remettre fondamentalement en cause les films de super-héros, mais les gags se multipliant à vitesse Grand V et les clins d’œil étant finalement bien amenés, on passe quand même un bon moment.