- Le design très réussi
- Le prix abordable
- La qualité audio au regard de sa taille
- Peut piloter les téléviseurs Android et les boitiers Chromecast
- Pas évident de distinguer les voyants d’état de l’autre côté de la pièce
- Compatibilité limitée avec les appareils connectés tiers
- Pas de jumelage avec les enceintes Bluetooth ni de sortie auxiliaire
Le Google Home Mini est plus séduisant et offre un meilleur rendu audio que la plus petite enceinte Alexa d’Amazon. En revanche il n’est pas aussi polyvalent.
>>> Retrouvez le test du Google Home
Quatre raisons de craquer (ou pas) pour la Google Home Mini
L’hiver dernier, nous avons reçu une enceinte Echo et depuis, Alexa s’est immiscée dans notre vie quotidienne pour contrôler la lumière, écouter de la musique ou régler le réveil, le tout grâce à la commande vocale. Mais après avoir testé le Google Home Mini qui est proposée au prix de 59 euros, nous sommes sur le point d’abandonner la solution d’Amazon pour celle de Google. En effet, la Mini est non seulement plus attrayante que la Dot, mais elle est aussi plus performante pour écouter de la musique. Même si Alexa garde l’avantage dans certains domaines, le Google Home Mini devrait combler son retard.
Oui, pour le design
Bien que les enceintes connectées d’Amazon soient très pratiques, elles ne sont pas vraiment séduisantes. Aussi pratique soit-elle, l’Echo Dot par exemple, est un boitier noir de la taille d’un palet de hockey qui n’a rien d’attrayant.
Donc bravo à Google pour avoir doté le Home Mini d’un design autrement plus agréable. Compacte et rond comme l’Echo Dot, elle affiche des bords arrondis qui lui confèrent un aspect plus doux. Comme pour le premier Google Home, la partie supérieure de la Mini est recouverte d’un tissu gris qui ne fait qu’ajouter à son côté plus chaleureux. Celui-ci dissimule des commandes tactiles qui ont été désactivées avec la dernière mise à jour. Désormais elles permettent uniquement de régler le volume. Comme sur l’Echo Dot et le Google Home premier du nom, un interrupteur physique à l’arrière du Home Mini permet de désactiver le microphone.
Bien que des LED placées sur la partie supérieure du Home Mini s’allument lorsque la voix est détectée, il est difficile de les distinguer, surtout lorsque l’enceinte est en face de soit. L’anneau lumineux de l’Echo Dot est bien plus pratique avec une couleur qui change dès que la voix est détectée.
Avec des dimensions de 43,18 mm de haut et 99 mm de diamètre, le Google Home Mini est un peu plus grand que l’Echo Dot (38,1 mm de haut et 83,82 mm de diamètre). Reste qu’une fois posée sur votre table de nuit, vous ne verrez probablement pas la différence.
Oui et non, pour l’intégration dans la maison connectée
Ajouter un périphérique connecté à Google Home n’est pas aussi simple qu’avec Alexa. Pour ajouter un appareil, vous devez d’abord sélectionner « Contrôle de la maison » dans le menu de l’application. Reste ensuite à cliquer sur le bouton « + » et à ajouter le périphérique de votre choix (Philips Hue, LIFX, Nest, etc.). Avec l’application Alexa, un menu Smart Home spécifique détecte automatiquement les périphériques connectés à votre réseau local. Une fois connecté, il suffit de dire « OK Google, allume la lumière du salon » pour voir la commande s’exécuter instantanément.
Google est également à la traîne par rapport à Amazon pour ce qui est de l’intégration avec d’autres appareils domestiques connectés. Bien qu’une cinquantaine de fabricants soit répertoriés dans l’application Google Home, certaines marques importantes manquent à l’appel comme Logitech (et ses télécommandes Harmony), le thermostat intelligent Ecobee et les serrures Yale par exemple.
À l’inverse Google Home reprend le dessus par rapport à Alexa pour contrôler les téléviseurs connectés sous Android TV, ainsi que les appareils Chromecast. L’enceinte a immédiatement reconnu la Sony TV qui est connectée à notre réseau local. On peut ainsi demander à Google Home de lancer une vidéo sur YouTube, Netflix ou n’importe quel autre contenu qui sera diffusé directement sur le téléviseur. Cependant, ce dernier doit prendre en charge la commande vocale. Certains modèles un peu anciens en sont dépourvus.
Oui, pour les performances audio
Disons-le d’emblée, ni la Home Mini ni l’Echo Dot n’ont pour vocation à devenir la principale source de musique à la maison. Mais l’enceinte de Google peut suffire pour écouter quelques morceaux de temps en temps. Lors d’un test audio face à l’Echo Dot, cette dernière ne jouait clairement pas dans la même catégorie, se faisant complètement larguer par le modèle de Google.
Un peu timide, creuse et distante avec la Dot, la voix de Bruce Springsteen sur « I’m on Fire » était beaucoup plus ample avec le Home Mini. Cette dernière a également mieux restitué la ligne de basses et on pouvait entendre plus de nuances dans le morceau. Même constat avec « Piano Man » de Billy Joel.
Nous avons également apprécié de pouvoir diffuser de la musique en streaming directement depuis différentes sources – comme l’application Spotify sur smartphone et le navigateur Chrome sur un ordinateur portable – directement vers la Home Mini. Impossible de faire de même avec Alexa.
En revanche, l’Echo Dot est équipée à la fois d’une prise jack 3,5 mm et du Bluetooth. Il est donc possible de la connecter à des haut-parleurs très facilement. Le Home Mini se contente du Bluetooth pour diffuser de la musique à partir d’une source compatible comme un smartphone par exemple. La seule façon d’écouter de la musique sur un autre système audio est de connecter ce dernier à un Chromecast.
Google et Amazon font jeu égal dans les services de streaming audio. Tous deux proposent d’accéder à Spotify, Pandora, iHeartRadio et TuneIn. Sans surprise, Amazon propose aussi Amazon Music, tandis que Google propose Google Play Music et YouTube Music.
Non, pour la sensibilité du micro
Dans une pièce silencieuse, le Home Mini et l’Echo Dot ont pu entendre notre voix de l’autre côté de la pièce, même en parlant à voix basse. Cependant, une fois qu’on écoute de la musique, il faut parler plus fort, voire même crier pour se faire entendre par la Mini. Pas besoin de parler si fort avec l’Echo Dot, mais rappelons toutefois que celle-ci n’est pas aussi puissante que la Mini.
Suite aux problèmes liés aux boutons tactiles, Google a déployé une mise à jour pour les désactiver, et ce même si seule une poignée de Home Mini était concernée selon Google. Désormais seules les commandes « OK Google » ou « Hey Google » permettent d’activer la commande vocale.