Après avoir testé l’Amazon Echo il y a quelques mois, c’est au tour de sa petite sœur, l’Echo Dot (2e génération), de passer sur le grill.
- format et design
- qualité audio correcte
- nombre de skills
- prix
- la voix (encore et toujours)
- encore quelques problèmes de reconnaissance vocale
Nouvellement arrivé sur le marché francophone, Alexa s’en sort plutôt bien. Et même si l’enceinte ne comprend pas toujours ce qu’on lui dit, et qu’on aimerait que l’appareil profite d’une voix un peu moins robotique, le nombre d’applications disponibles joue clairement en sa faveur. Surtout que, grâce à ces skills, il est possible de quasiment tout faire, ou presque. Google Home s’est trouvé un sérieux concurrent, en somme.
Ça y est, Alexa débarque enfin en France ! Après des années d’attente et un marché désormais dominé par le concurrent Google, l’assistant vocal tente de s’établir dans l’Hexagone. Pour l’occasion, Amazon sort pas moins de trois appareils en même temps munis d’Alexa en français : l’Echo Dot, l’Echo et l’Echo Spot. Nous avions testé il y a quelques mois l’Echo, alors en phase bêta concernant le support du français. Nous avons cette fois mis à l’épreuve l’Echo Dot, qui débarque donc dans une version complètement francisée et finalisée. Que vaut la petite enceinte face à la concurrence Google ? Quelle qualité audio en attendre et surtout, que peut-on en faire ? « Alexa, on craque ou pas pour toi ? »
5 raisons de craquer (ou pas) pour l’Echo Dot 2 d’Amazon
1. Oui, parce qu’elle est jolie, discrète et pratique
S’il y a un point que l’on ne peut pas reprocher à Amazon, c’est bien le design de ses petits appareils. Les trois modèles d’enceinte actuellement disponibles sur le marché sont tous de couleur noire et se fondent agréablement dans la pièce. Si l’Echo Dot 2e génération n’a pas d’écran, contrairement à l’Echo Spot d’Amazon (beaucoup plus cher), il se présente sous la forme d’un tout petit cylindre, pourvu en son front de boutons de commande et d’un anneau lumineux. Discrétion assurée. Les quatre boutons de commande permettent de :
- monter le volume
- descendre le volume
- mettre l’appareil « hors ligne » (il n’écoute plus tout ce qui se passe dans la pièce)
- lancer une commande vocale (sans passer par la commande « Alexa »)
Quant à l’anneau lumineux, il s’allume dès la mise sous tension de l’appareil, et s’éteint lorsque l’assistant vocal est au repos (quand vous ne lui posez plus de question, en somme). Notez par ailleurs que la petite Echo Dot se connecte à l’aide d’une classique prise USB : en conséquence, vous pouvez bien évidemment brancher l’enceinte sur une prise de courant, mais également sur un ordinateur ou tout type d’appareil muni d’un connecteur USB Type A. Bref, l’enceinte est transportable presque partout, et on se prend à imaginer une version dotée d’une batterie interne rechargeable tous les 3 ou 4 jours… Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.
Notez enfin que l’appareil est disponible en deux coloris : noir ou blanc. Et il est possible de recouvrir son pourtour d’un petit étui de tissu indigo.
>> Amazon Echo 2 : on a testé l’enceinte connectée… En français !
2. Oui, parce que le son est correct au vu de sa taille
Pour écouter les infos, entendre la lecture d’un livre ou de la musique (en fond sonore), l’Amazon Echo Dot se révèle un bon petit compagnon. Ne vous attendez pas à profiter d’un son équivalent à une véritable enceinte : Amazon ne présente d’ailleurs pas l’Echo Dot comme une enceinte, mais comme un « appareil » connecté. Le fabricant préconise même de connecter son accessoire à des enceintes ou un casque en Bluetooth. Alors oui, l’Echo Dot ne pourra jamais rivaliser avec une enceinte type Bose ou Sonos, ou même de la récente HomePod d’Apple. Mais ce n’est pas son objectif, et au regard de sa toute petite taille et de son faible prix, le son se révèle finalement très correct.
3. Oui, parce qu’il y a des tonnes d’applications (Skills) et qu’elles fonctionnent enfin
L’un des principaux points noirs de la version d’Alexa que nous avions testée il y a quelques mois concernait son manque de « skills ». Car une fois l’enceinte connectée et configurée, encore faut-il disposer d’un nombre d’applications suffisamment conséquent pour répondre à la plupart des doléances des utilisateurs, même si l’on sait très bien que la version US est plus avancée que la version francisée… C’est aussi le cas pour Google Home, donc on ne peut pas se plaindre à l’encontre d’Alexa.
Force est de constater que les développeurs d’Alexa se sont retroussé les manches et ont mis les bouchées doubles : en moins de trois mois, le nombre de skills a été décuplé. On trouve désormais toute sorte d’addons au sein de l’application Amazon Alexa : certaines sont bien évidemment dédiées aux actualités, d’autres aux programmes TV, à la préparation culinaire, à l’éducation, au divertissement (oui oui, le devin Akinator est aussi présent sur Alexa). On profite par ailleurs de skills dédiés à la domotique, puisqu’Alexa peut être couplé par exemple à des ampoules connectées, à un thermostat lui aussi connecté, etc. Remarquez de surcroît qu’Amazon a fait de gros efforts pour s’assurer le soutien de fabricants comme Philips, Ikea, Sonos, Netatmo, Legrand ou Sowee. Bref, la compatibilité est assurée.
Et que dire de l’efficacité de ces skills ? Bonne nouvelle : elle est plutôt très bonne. Comme nous l’évoquions dans notre test de l’Amazon Echo, certaines applications pour mobiles très populaires ont été adaptées à la petite enceinte et ses capacités de reconnaissance vocale. Demandez-lui une recette sur Marmiton, et Alexa l’adaptera automatiquement en fonction du nombre de convives ou vous permettra de revenir sur un point que vous n’avez pas compris. Il est même possible de créer une sorte de « traitement par lot », qui consiste à demander par exemple à Alexa de lancer toute une série de tâches le matin quand vous vous levez.
Enfin, notez que l’appareil peut aussi contrôler un Fire TV Stick, si vous en possédez un. Aucune compatibilité n’est bien évidemment assurée avec Chromecast, ce qui reste un point quand même négatif quand on voit le nombre d’applications sans cesse grandissant avec la norme de streaming de Google.
4. Non, parce qu’on n’aime toujours pas sa voix et qu’elle connaît encore des défauts d’interprétation
C’était l’un des principaux reproches que nous avions formulé lors de nos tests de l’Echo 2, et le problème est toujours bien présent avec l’Echo Dot 2. Ce n’est peut-être qu’une affaire de goût, mais avec toutes les personnes auxquelles nous avons soumis l’appareil, la même remarque est systématiquement revenue : la voix d’Alexa est franchement monotone et à la limite de la robotique. C’est d’autant plus regrettable qu’Alexa peut aussi vous servir de « liseuse », c’est-à-dire lire un roman complet en y mettant le ton. Nous avons tenté l’expérience : nous nous sommes endormis au bout dès le 2e paragraphe.
L’autre souci, c’est qu’Alexa ne comprend pas toujours bien ce qu’on lui dit, même en l’énonçant le plus distinctement du monde. Il faut parfois s’y reprendre à 2 ou 3 fois pour lui faire comprendre que l’on souhaite écouter un artiste au nom anglo-saxon sur Deezer. À sa décharge, le concurrent Google Home n’est pas non plus exemplaire à ce sujet, même s’il s’en sort quand même mieux, au global.
5. Oui, parce que son prix est vraiment top
C’est l’un des points forts de l’appareil, et de tous les autres de la gamme : le prix de l’Echo Dot 2 est ridiculement bas, puisque l’appareil coûte moins de 60 euros. Et encore, on le trouvait à son lancement moitié moins cher, et si l’opération n’a duré que quelques jours, il y a fort à parier qu’Amazon récidive régulièrement avec des promotions à -30 ou -40%, comme le fabricant a l’habitude d’en faire régulièrement sur les produits qu’il fabrique (comme la Kindle, par exemple).